Développer les domaines clés de développement futur
Les entreprises font face en 2023 à des enjeux de transformation colossaux, qui n’épargnent aucun pan de la supply chain. L’innovation dans la supply chain en 2023 implique certaines transformations. Ces dernières sont d’au moins deux ordres : l’optimisation des solutions Tech en termes de performance, et l’intégration de démarches de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE)
L’innovation dans la supply chain en 2023 implique certaines transformations. Ces dernières sont d’au moins deux ordres : l’optimisation des solutions Tech en termes de performance, et l’intégration de démarches de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).
La Data et la Tech au service de la performance
Automatisation, digitalisation… Les évolutions des entreprises de la supply chain s’avèrent toujours aussi nécessaires, que ce soit en termes de production, de compétitivité, ou même de croissance.
Or, le rapport de Capgemini sur les investissements futurs des entreprises paru en janvier 2023 est clair : 43 % des dirigeants d’entreprise comptent investir davantage dans leur chaîne d’approvisionnement sur les prochaines années, avec un focus sur les nouvelles technologies permettant des formes de production plus agiles et performantes.
À côté des mouvements de relocalisation - en particulier des dynamiques de nearshoring (rapatriement d’une activité économique dans un pays proche de ses marchés de consommation) et d’onshoring (relocalisation d’une externalisation dans son propre pays) - les entreprises européennes voient la technologie comme un moyen d'accélérer la transition numérique et de réduire leurs coûts.
Et concrètement, qu’est-ce que ça donne ? Les investissements en supply chain sont aujourd’hui dirigés vers :
- Des solutions de cloud et d’analyse de données performantes, par exemple sous forme de SaaS. Ces outils digitaux touchent même aux services des ressources humaines (RH) - citons l’exemple de Lynkus qui propose aux entreprises de la supply chain un accompagnement novateur pour le recrutement, recourant à des technologies innovantes et adaptées au secteur.
- Des logiciels métiers, parmi lesquels figurent les Transport Management System (TMS) et les Warehouse Management System (WMS). Ces instruments de pilotage offrent une gamme de services aux client·e·s. Ils proposent aussi un aperçu rapide, fluide et interconnecté des données issues de la supply chain.
- L’intelligence artificielle (IA) et les systèmes d’automatisation : la collecte de données chiffrées précises permet d’optimiser la chaîne d’approvisionnement. En anticipant au maximum les pics d’activité, une entreprise peut adapter l’énergie allouée à tel ou tel secteur, et redéployer ses ressources en conséquence.
- La blockchain : cette technologie plébiscitée par un nombre croissant de startups implique une gestion nouvelle de l’information. Cette dernière est stockée et communiquée, en toute sécurité et transparence. Si elle implique une traçabilité optimale, la blockchain améliore aussi la performance opérationnelle des entreprises.
Une logistique plus durable et plus verte
Pour quelles raisons une entreprise s’emploierait-elle à rendre ses lignes d’approvisionnement plus responsables ? À vrai dire, les motivations se multiplient d’année en année, et proviennent de sources différentes.
Du point de vue réglementaire, le gouvernement adopte des dispositions de plus en plus contraignantes qui incitent à la souplesse. Dans l’objectif de décarbonation de l’industrie, l’État français a institué certaines règles. Par exemple, depuis le 1er janvier 2023, les flottes ont l’obligation de calculer et de suivre l’indice de rendement énergétique des navires existants (EEXI).
À noter qu’au-delà des obligations légales, le gouvernement accompagne les entreprises concernées par les possibles pénuries d’approvisionnement. La Charte Relations fournisseurs et achats responsables, animée notamment par le Médiateur des Entreprises, met en exergue le souhait de l’État de rendre la supply chain plus responsable.
De leur côté, les clients exigent également des produits de conception plus responsable. La provenance, la composition et même les partenaires associés à la production sont de plus en plus scrutés par les consommateurs. Les entreprises de la supply chain portent donc une attention toute particulière aux problématiques de RSE.
La pénurie de main-d’œuvre et la bataille pour les bons profils
Un autre enjeu de taille pour les entreprises de supply chain en 2023 est le recrutement de profils qualifiés. Pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre et identifier les bons profils, différentes actions peuvent être mises en place.
Travailler sur l’attractivité de votre entreprise
Votre objectif en tant que recruteur : améliorer votre marque employeur pour attirer les talents, notamment dans les secteurs en tension (comme la Tech).
Là aussi, la capacité d’une entreprise à faire preuve d’agilité et à se détacher de toute dépendance vis-à-vis de la Chine, par exemple, est un gage d’attraction auprès des candidats.
Les entreprises de la supply chain sont de plus en plus nombreuses à déployer des stratégies tournées vers l’inclusion et la diversité. Des exemples concrets ? Offrir des espaces et postes de travail spécialement aménagés pour les personnes en situation de handicap, ou s’engager pour des valeurs comme l’égalité entre les femmes et les hommes.
Sur le champ de la compétence, les managers peuvent accompagner les équipes dans leur montée en compétence. Grâce à des programmes de mentorat, de formation et de certification, les collaborateur·rice·s peuvent travailler avec une plus grande maîtrise des opérations de la supply chain et logistique.
Autre solution pour lutter contre le manque de candidats : faire appel à un professionnel·le du recrutement dans la supply chain, comme Lynkus. Nos systèmes optimisés de sourcing et de matching prennent en compte les spécificités du secteur logistique pour accompagner toutes les entreprises en tension.
Écouter les demandes des salariés et prendre en compte le bien-être au travail
Au-delà des efforts à fournir pour améliorer l’attractivité de l’entreprise, travailler sa marque employeur et relever les enjeux liés au recrutement, la fidélisation des salariés déjà en poste reste un enjeu essentiel pour les entreprises de la supply chain en 2023.
L’engagement des collaborateurs et la réduction du turn-over impliquent de bonnes conditions de travail, mais aussi une prise de responsabilités (avec par exemple un accès aux fonctions du management). En outre, les profils spécialisés sont aussi plus soucieux du niveau de rémunération et des perspectives d’évolution.
L’effort de fidélisation nécessite également une prise en compte des avis des différentes équipes, et ce grâce à un management plus horizontal et ouvert au dialogue. Une initiative d’un collaborateur ne doit pas être étouffée sans explication, par exemple. Tout dirigeant se doit d’être à l’écoute de ses salariés, particulièrement en ces temps de pénurie de bons profils.
Qui fait du télétravail dans la supply chain ? Là aussi, ce sont les équipes qui sont les mieux placées pour faire état de leurs besoins. Le fonctionnement souple et ouvert adopté par certaines entreprises renforce la fidélisation et limite les besoins en recrutement et les remplacements.
L’amélioration de la qualité de vie au travail et la reconnaissance sont autant de facteurs qui aident à renforcer l’engagement des équipes, pensez-y.
La nécessité d’établir des schémas directeurs clairs
Au-delà des problématiques liées au recrutement, les entreprises de la supply chain vont devoir se prémunir en 2023 contre les aléas d’un contexte économique fluctuant et incertain. La mise en place de schémas directeurs, établis pour deux ou trois ans, offrent un double avantage :
- lutter contre l’inconstance de la conjoncture politique et sociale ;
- garder une certaine marge de manœuvre face aux imprévus.
Face à l’inflation, aux possibles difficultés d’approvisionnement énergétique, au changement climatique, ou encore aux évolutions géopolitiques, ces outils viennent consolider la stratégie des entreprises. Leur définition implique de se poser des questions telles que :
- Faut-il relocaliser, et si oui, comment ?
- Quel niveau d’investissement dans l’automatisation et les nouvelles technologies ?
- Faut-il adapter les process RH et managériaux ?
- Etc.
Le contexte économique, géopolitique et énergétique de 2023 implique pour les entreprises de la supply chain de mettre au point ces nouveaux schémas directeurs. Mais cela doit se faire à une condition : que le niveau d’information soit bon. Une raison supplémentaire pour ces sociétés d’investir dans de nouvelles technologies de type cloud ou logiciels prévisionnels, pour s’appuyer sur les données les plus fiables possibles.
Améliorer ses processus « de terrain »
Établir un lien de confiance avec les prestataires Transports Logistique
L’inversion du rapport entre commanditaires et sous-traitants est une réalité dont la supply chain doit prendre acte. Les collaborations les plus durables deviennent le cœur de la stratégie des entreprises de la supply chain.
Car c’est bien la durée de l’engagement qui va être déterminante. Au risque de subir des pénuries de matières premières, ressources ou compétences, les entreprises logistiques ont de plus en plus intérêt à travailler avec des partenaires sur le temps long. La conséquence : une meilleure garantie de résultat, et une confiance accrue.
Concrètement, la relation contractuelle intègre des données sur les résultats attendus, les aléas, la prévisibilité… Dès la phase de réflexion et d’échange en amont du partenariat.
Conséquence directe de cette évolution : les cahiers des charges revêtent une importance d’autant plus grande et un niveau de détails inédit. Cette base de référence du contrat contient tous les éléments de fond indispensables à une collaboration réussie entre dirigeants et prestataires.
Optimiser les flux de livraison urbains
Désengorger les rues et limiter le nombre de véhicules en ville : voilà encore l’un des enjeux de la supply chain en 2023. Il s’agit de contribuer à la transformation de la logistique urbaine.
Face à ce constat, la mutualisation des flux de livraison est apparue comme l’une des meilleures solutions. Cette dynamique englobe plusieurs actions possibles :
- l’application de la mobilité douce aux premier et dernier kilomètres des réseaux de distribution et collecte ;
- une numérisation progressive des services pour améliorer la vitesse et l’expérience utilisateur (suivi du traitement des commandes, etc.) ;
- le développement des hubs urbains pour les préparations de commandes ;
- l’intégration de la logistique de retours dans les modes de calcul de la performance et de l’organisation.
Optimiser les transports
Augmentation du prix du carburant, difficultés d’approvisionnement, développement des Zones à Faible Émission (ZFE), transition énergétique… Autant de facteurs qui annoncent une nécessaire évolution des modes de transport dans la logistique et les chaînes d’approvisionnement.
Peut-on espérer une certaine souplesse à l’issue des futures négociations entre transporteurs et pouvoirs publics ? Rien n’est moins sûr, et la gestion des flux de circulation de marchandises devra s'accommoder d’un environnement de plus en plus restrictif.
Résultat : les processus et usages liés aux transports devront être rationalisés et évoluer vers plus de pragmatisme. Les acteurs de la supply chain concernés pourront sans aucun doute se tourner vers des accompagnateurs spécialisés pour développer certaines alternatives.
Là aussi, les investissements dans les nouvelles technologies et la mobilité douce seront mis à l’honneur.
Conclusion
La supply chain porte, en 2023, des enjeux liés à l’ensemble du secteur logistique. Du développement de formes de transport alternatives aux nouvelles technologies, les entreprises font aussi face à des problématiques RH spécifiques au secteur.
Sur ce dernier point, Lynkus propose une offre de service de recrutement innovante et adaptée aux entreprises de la supply chain. Prenez contact avec nous aujourd’hui.
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